du 2 novembre au 1 décembre 2024
ANNIK LE PAGE (Fougères, Bretagne)
« Avant d’être peintre, j’étais scénariste : je peignais avec les mots. J’ai eu envie de changer de mode d’expression. Les arts graphiques sont parfois moins explicites que l’écriture. Il n’y a pas une lecture transcendantale d’un tableau ; sa signification peut changer en fonction de celui qui le regarde. L’écriture est plus péremptoire, plus directive. Le premier tableau que j’ai peint représentait des femmes habillées à la mode 1900 qui contemplaient la vitrine d’un magasin de mode. Je m’étais inspirée d’un tableau d’un peintre allemand, Macke, et j’ai eu envie de « me l’approprier ». J’ai gardé ce tableau, en souvenir de mon premier « acte » de peintre. Une pulsion fondamentale ...
Les femmes ont toujours été mon sujet de prédilection en peinture : telles que je les vois en icônes païennes.
Le temps qui passe ne les atteint pas.
Les thèmes de mes toiles s’imposent à moi. Ils me choisissent en quelque sorte. L’idée dominante étant toujours que les femmes que je « mets en scène » (résurgence de ma vie d’avant la peinture) sont associées à un environnement poétique : musique, nature luxuriante, univers onirique, ... (Klimt par exemple). Mes portraits de femmes incarnent la vision de la femme dans laquelle je me reconnais et me projette. »
Propos recueillis auprès de l’artiste par Jackye Laynet lors d’une exposition célébrant « The International Women’s Day » à Dubaï.
Annik Le Page peint depuis toujours des portraits de femmes dont la féminité navigue entre deux contradictions: la grâce et la beauté comme attributs de l’éternel féminin, mais aussi le refus d’être considérées comme le symbole de la séduction dans le but d’acquérir des pouvoirs et des fonctions jusqu’ici réservés aux seuls hommes. C’est le sens des techniques mixtes qu’elle utilise: l’huile, caution du passé, mélangée à du mortier (sable) – matériau de construction incongru sur ces visages de femmes – mais signe là de solidité et de changement.
A travaillé avec Waltraud Sonolet, dernière élève d’Oscar Kokoschka, à Vienne et Berlin. Nombreuses expositions personnelles en France, en Belgique, en Angleterre, en Suisse ... et dans d’autres pays !
LIENS EXTERNES
Fougères, Bretagne, 1943
Annik Le Page peint depuis toujours des portraits de femmes dont la féminité navigue entre deux contradictions: la grâce et la beauté comme attributs de l’éternel féminin, mais aussi le refus d’être considérées comme le symbole de la séduction dans le but d’acquérir des pouvoirs et des fonctions jusqu’ici réservés aux seuls hommes. C’est le sens des techniques mixtes qu’elle utilise: l’huile, caution du passé, mélangée à du mortier (sable) – matériau de construction incongru sur ces visages de femmes – mais signe là de solidité et de changement.
Proche de cette femme dont elle fait inlassablement le portrait, si elle a bénéficié de l’enseignement de Waltraud Solonet, la dernière élève de Kokoschka (Ecole de Vienne), Annik Le Page en a surtout retenu la force et la fermeté enseignées par le maître, jamais la violence ni la colère. Dans sa réalisation, par contre, l’artiste va souvent au-delà de la peinture en ajoutant du mortier par exemple, question de durcir la matière, sans pour autant durcir le ton... L’ensemble de ses oeuvres donne une impression de sérénité, inhabituelle mais véritablement bienvenue dans notre monde violent, rapide et en perpétuel questionnement.
Ses créations audacieuses ont largement été saluées par les institutions et le monde des professionnels de l’art contemporain et elle s’est construite une solide réputation dans les galeries grâce aux expositions permanentes qui lui sont dédiées en France (Paris, Megève, Saint-Paul de Vence), en Suisse (Genève), aux Etats-Unis (Californie), en Angleterre (Londres) et en Belgique (Bruxelles).
Elle compte parmi ses expositions collectives récentes: « Le Salon des Indépendants » à Paris, « Le Salon d’Automne » à Paris, le « 8ème Artex » à Osaka au Japon, « Les Chromalies » à Valence, « London Art Fair » à Londres, « Lineart » à Gand en Belgique.
Ses toiles sont présentes dans de nombreuses collections privées aux USA (Seattle, Los Angeles, San Francisco), en Angleterre, Hollande, Belgique, Liban, Allemagne, Suisse et France.
En mars 2016, ses toiles ont été exposées à Dubaï en hommage à la Journée Internationale de la Femme, exposition intitulée « Femmes d’ici et d’ailleurs ».
Expositions personnelles permanentes :
- Hollywood Road Gallery (Chelsea, Londres) - Galerie Albert 1er (Bruxelles)
- Galerie Saint-Paul (Saint-Paul-de-Vence)
Expositions temporaires 2018:
- World Art Dubaï (avril)
- Hôtel So tel Abu Dhabi Corniche (septembre)
Expositions précédentes - Eerdere tentoonstellingen - Previous exhibitions
du 5 novembre au 11 décembre 2022
du 3 au 31 octobre 2020
Ouverture le samedi 3 octobre à 13h en présence de l’artiste
Opening op zaterdag 3 oktober in aanwezigheid van de kunstenares
Opening on Saturday October 3 in the presence of the artist
du 18 octobre au 14 novembre 2018.
du 30 septembre au 26 octobre 2016.